La lettre gourmande

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Une histoire de climatisation

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Salle Climatisée et l'élargissement des horizons d'attentes

Thomas Dufresne-Morin
nov. 29, 2022
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Bien le bonjour! Cette semaine dans l’infolettre, je vous parle d’un restaurant qui m’a bien plu et que je vous conseille.

J’ai entendu parler de Salle Climatisée pour la première fois alors que je travaillais à la boulangerie Louise, dans la Petite Italie. C’était, si mon souvenir est juste, durant le premier hiver de la pandémie, celui où Noël avait été cancellé pour la première fois. Un beau matin, sur la liste des commandes à faire, j’ai vu qu’il y avait une quinzaine de baguettes à envoyer à un endroit portant le nom de Salle Climatisée. Sur le coup, je n’ai pas saisi qu’il s’agissait d’un restaurant, ça me paraissait singulier comme nom. Un gars venait chaque matin chercher ses baguettes au levain durant plusieurs mois sans que je ne sache ce que couvrait ce nom énigmatique. Un jour, je suis passé devant le restaurant et ça me semblait cool, toutefois les règles faisaient qu’ils ne pouvaient que servir des repas à emporter, comme tous les autres restos. Bref, longtemps après avoir cessé de travailler à la boulangerie, et après avoir eu vent à maintes reprises de la qualité de ce que l’on y servait, j’ai finalement mis les pieds à Salle Climatisée l’été dernier.

La lettre gourmande, je vous le rappelle, est autofinancée ; encouragez le projet au coût d’un café par mois (5$) afin de m’aider à plus écrire! Vous aurez accès au foodboard et pourrez lire intégralement l’ensemble des textes envoyés (dont celui-ci!).

Juin 2022 :

Ça manquait certainement à ma culture, et ce malgré les paniers bios de La Terre Ferme que j’allais chercher avec ma mère tous les mercredis soirs à Mascouche durant mon enfance, mais j’ai goûté pour la première fois de ma vie à un celtuce il y a seulement 3 semaines. Au confluent du pied de brocoli et de je ne sais plus quel autre légume, nous expliquait la serveuse de Salle Climatisée, le celtuce, tout comme ce restaurant, était une première pour tout le monde autour de la table.

Nous nous trouvions dans ce petit restaurant de la Petite-Italie pour l’anniversaire de ma copine qui, pour être certaine d’y avoir une place, avait réservé un mois d’avance notre table. Nous nous y étions rendus à pied après deux ou trois bouteilles de vin accompagnées de deux ou trois belles assiettes de légumes – des tomates ancestrales, des radis, des endives, de beaux croûtons. Après un petit dix minutes à se prendre en photo et à niaiser en attendant que notre table se libère, nous avons fait notre entrée dans cette magnifique salle. Elle n’était pas très grande, mais bien charmante. J’aime bien les petits lieux de ce genre ; sur le coup, ça me faisait un peu penser à L’Affaire est Ketchup.

À la vue du menu, nous constatâmes que notre apéro, durant la marche, avait glissé dans nos talons. Nous étions prêts à attaquer le menu en entier. Il y avait six ou sept plats d’offerts. Nous choisirent une première bouteille : des bulles, je crois. En quelques minutes, les deux premières assiettes furent déposées sur la table. Je n’ai jamais vu Marie-Ève aussi excitée d’avaler ses lactaids. En en sortant son pot, elle s’écria : « Okay j’en prends trois! Non, quatre! », gloup gloup gloup gloup, une gorgée de vin, c’est parti!

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